jeudi 11 décembre 2008

8eme jour

LE DEPART

La veille de l’apparition de l’épidémie, nous étions avec des potes chez ma copine Sophie et moi (à Amiens) avec mes amis Mathieu, Charles et Mickael la plupart amis d’enfance à faire une soirée bien arrosée. C’est le lendemain que tout s’est gâté.

On a été réveillés par le bruit des klaxons des voitures qui bouchaient le boulevard.

J’ai allumé la télé pour savoir ce qu’il se passait. La présentatrice du journal disait de rester chez sois, que l’alerte n’était pas dangereuse, de se calmer car « ça » n’allait pas durer longtemps. Le problème c’est que le manque d’information a plutôt tendance à effrayer

qu’à informer. « Ça » avait commencé en région parisienne comme vous le savez maintenant, et « ça » se propageait à une putain de vitesse…

Les premiers zombis que j’ai vus, c’était par la fenêtre. Ils étaient livides, l’air totalement absents, comme cherchant quelque chose. Je croyais que c’était des mecs qui flippaient ; c’est Mathieu qui m’a fait remarquer qu’ils ressemblaient plus à des zombis qu’à des humains. Et c’est là qu’on s’est dit « Merde, il faut qu’on bouge »…

Bref on a pris des armes de fortune chez moi (j’ai une épée sous mon lit même pas affûtée) et autres bâtons et barres de fer.

On est tous partis en voiture (avec mes deux chiens); je vais faire vite par contre et résumer rapidement ce passage :

4 heures pour sortir d’Amiens ensuite le programme était d’aller chez les parents de Sophie, ensuite d’aller chez les parents de Charles et enfin d’aller à Bailleul sur Thérain voir mes parents, ceux de Mathieu et de Mickael…

J’avoue que pendant le trajet à Aumale j’ai essayé de joindre par portable mes amis les plus proches, les réseaux étaient encombrés. J’ai eu peur pour eux, Jérémy mon cousin, Tos et la bande de Bailleul, ma famille, mes potes… Maintenant que j’y repense et après avoir vu tout ce que j’ai vu, je me dis que ça n’a pas d’importance, il faut se concentrer sur les vivants, sur ceux qui restent. Casser du zombi ouvre l’esprit ; on se retrouve à l’âge de pierre ou en guerre : tuer ou être tué… ça en est même plaisant, d’entendre le bruit d’une tête qui éclate, de tirer dans le tas… c’est ce que je dis maintenant avec du recul, mais à ce moment là j’avais juste défoncé la gueule d’un zombi à coup d’épée en sortant d’Amiens et j’en avais savaté un certain nombre dans les villages aux alentours…

En arrivant à Aumale j’ai été surpris du peu de présence des zombis. Limite les gens faisaient leurs courses et se promenaient avec leur fusil… Les parents de Sophie nous ont laissé dormir chez eux car la nuit tombait. Nous avons fait des tours de garde, barricader la maison mais il n’y a pas eu d’incident notable. Sophie a prévu de rester avec ses parents et les chiens. Ils ont décidé d’aller en Bretagne, dans le petit village où son frère habite. Je pense qu’elle y sera en sécurité, c’est une presqu’ile uniquement accessible par un pont. Depuis j’ai reçu plusieurs mails de sa part, elle va bien, sa famille aussi. Je la rejoindrai dès que je le pourrais.

Le lendemain, on est reparti sur la route pour aller chez Charles à Feuquières.

Je vais laisser Charles rédiger la suite, étant donné que c’est très personnel…

Nicolas B.

MOTHER FEUQUIERES

8heure du mat, apres une nuit qui se révéla fort peu régénératrice , due aux 2heures de sommeil grand max que je pu avoir, et un bon petit dej que nous avalions comme ci c'était peut etre le dernier, je me preparai a une journée qui sera surement forte en emotion , une journée comme on en connaitra surement tant d autre, ou pas ...

On se decida a prendre la route sous un brouillard opaque, si on voyai a 10 metre devant la baniole c'était bien , on roulait doucement la route était glissante pas envie de me retourner dans un virage et de me faire reveiller par une meute de zombis affamés. La route se fit sans encombre, Aumale c'est pas loin de chez moi, Feuquières . En entrant dans le bled on croisa un cortege de voiture accompagner d une camionnette qui nous firent signe de nous arreter, c étaient des habitant du village, une bande de jeune comme nous, ils nous conseillerent de ne pas rester ici que tous les habitants étaient partis mis a part qq cinglés d anciens, puis ils se tirèrent en klaxonnant, ils voulaient aller en angleterre, soit disant que labas ils seront en securité, pas d infection sur l ile. Pour l instant moi je m en foutait, je voulai verifier que ma mere allai bien , ma soeur, et mon grand pere ...

En arrivant devant ma cours je ne vis pas la voiture de ma mere, ça me soulagea presque de savoir qu ils n étaient plus la, et peut etre pas zombifié...J entrai avec mathieu les autres étaient a la voiture prets a klaxonné en cas d urgence.

A premiere vue y avait personne , maison silencieuse, tout etait presque comme quand j étais parti 3 jours auparavant. Dans la cuisine un mot : ma soeur et ma mere vont bien et sont ,elles aussi ,parties en angleterre , putain je sai pas si l angleterre va accueillir tout le monde mais sa faisait les 2eme personnes que l on savait aller labas, la partie qui suit de la lettre ne me ravis pas trop, mon grand pere etait mort pendant la nuit 0 allonger dans son lit . Avec mathieu on alla verifier , forcement fau verifié !!! Bon on ecouta a la porte , pas de bruit, en entrant dans sa piece je le vis étendu sur son lit, l air presque paisible, c'est bon , il etait bien mort, ouf . Je monta en speed cherché des frusque , je prisquelques boite dans la cuisine , matieu embarqua la tise , c'est a ce moment que mon grand pere decida de se reveiller, il etait devant nous, bouchant l entré de la cuisine ... bon ...

c'est triste a dire , mais le grand pere était frele et en zombi il nous a pas trop poser de probleme.

Apres une incineration en bonne et due forme on reprit la route, direction granviller, la gendarmerie la plus proche, un des seuls endroit que l on connaisse ou l'on peut se procurer des armes, avec l espoir que la maréchaussé ne soit plus en place et qu elle n ai pas embarqué ces armes avec elle .

Il est 10h30 lorsque nous quittâmes feuquières, non sans une sorte de sentiment de derniere foi pour ma part , au loin , dans ce qui semblait etre la direction de notre prochaine destination, un colone de fumée s élevait dans le ciel, persant la nappe de brouillard se dissipant sous l effet du soleil.

On décida alors de s arreter sur le coté pour discuter de la marche a suivre, y a pas a chier pensais-je on va pas a Granviller si ça crame c'est mauvais signe pour nous, mais vu que c'était pas l opinion de tout le monde et que nico et Mike voulaient a tout prix récupérer des flingue, on se préparer a y allé : gant en cuir ou en plastoc,manteau et blue jean en guise d armure, lunette, casque pour eviter les projections de sang dans les yeux, barramine, hache que j avai récupérer chez moi ou autre couteau de cuisine comme arme et , je ne l invente pas , un couvercle de poubelle en fer fort approprier servis a Mike de bouclier .

Et nous voilà parti voiture roulant au pas dans les rues désolés de granvillers . Ce que nous vimes la nous fit penser a tout sauf a un simple virus, comment des gens avaient ils pu ruiner un village aussi vite, en plus des zombis errant dans des tas de gravas fumant ,ne pretant meme pas attention a nos zig zag entre les vehicules retourner , ce sont des cadavres innombrables jonchant le sol jusqu a tous les recoins de cette bourgade, certains préfèrèrent se donner la mort pendus a l arbre sur la place de la mairies.

Un silence pesant s'installa dans la voiture, le moindre bruit qui se serai elevé au dessus du sons du moteur roulant au pas aurai alerté sans doute cette orde de zombi avide de chair fraiche. J'avai peur , mes mains crispées sur le volant, la gendarmerie n etait plus tres loin , on se garraprêt d une fourgonette, la premiere chose que Mathieu vit en regardant dedans c un fusil a pompe poser juste a cote du levier de vitesse.

-Vas y on pete la vitre on le pique et on se taille , sa me fou les boules ici , les zombi sont a coté quoi !! que je leur lance,

-Pourquoi péter la vitre regarde le camion est ouvert , dit alors nico tout content en ouvrant la portiere passager,

-Sont vraiment cons les kondé, s empressa de precisé Mike

Ca nous fit marrer sur le coup, mais pas trop longtemps, quand Micke essaya d ouvrir le portail des gendarmes il se prit un mechant coup de jus, la porte des flics était electrifiée, va savoir comment ils ont fait ça... Le méchant coup de bourre que c est pris mike l a mis ko, on le remet dans la voiture expedition finie il sera juste bon a nous avertir en cas d alerte generale, coup de claxon et on s arrche aussi sec.

A peine le temps de dire ouf que 8 zombi se rapliquaient de derriere une haie juste au coin , Nico le pompe dans les mains le regard sur et la levre crispée de colère lacha tout : 8 cartouche.

5 sec de silence , on se regarda, et la c pas 8 mais une 100ene de zombi attirrer par le bruit que nous vïmes debarquer de plus loin, ni une ni deux on sauta dans la caisse demarage sur les chapeau de roues , sous la panique je me decidai a rouler tant pis pour d autres armes ou munitions ça sera pour plus tard, prochain arret chez mathieu pour voir se qu'il en est de sa famille,

En tout cas un bilan honorable pour notre 1ere « sortie » un fusil a pompe avec 0 munition dedans, et une belle brochette pour Nico.

Charles C.

J’AI TUE MA MERE A COUP DE SABRE

J’ai toujours été fan des films de Romero et autres films de zombis. J’en rêvais des fois la nuit, quand je voyais le film dans le supermarché je me disais que ça devait être cool et qu’à moi il ne pouvait rien n’arriver, et que si ça arrivait je saurais protéger ma famille… J’avais tord!

Après se qui c’est passé chez les autres j’espérai sincèrement qu’il n’y ait personne chez moi, juste un petit message ou quelque chose qui me ferait penser qu’elle est en vie. J’avais quand même de l’espoir, Montreuil est un si petit village à l’ écart des grandes routes, la catastrophe l’a peut être épargnée. Le mur d’enceinte de la ferme de mon grand père est assez haut ces saloperies ne sont surement pas rentrées chez lui. Elle y serait peut être en sécurité.

En arrivant devant le panneau Montreuil, mes jambes commençaient a trembler toutes seules on y voyait rien les lampadaires étaient éteints (putain de maire et ses économies à la con!). Il n’y avait pas de trace de combat, pas de sang par terre, pas de fumée épaisse s’échappant de maisons en flammes comme on avait pu le voir en contournant Beauvais. En arrivant chez moi je demandai au autres de me laisser rentrer seul, qu’il n’y avait surement aucun danger et que je voulais être seul. Charles refusa direct : « T’es pas bien toi ! On s’est mis d’accord, on se déplace jamais seul, tu veux crever ou quoi ? » Il avait raison et en temps normal j’étais le premier d’accord avec ce principe. Il a fini par venir avec moi quand même. Les autres attendaient dans la sécurité toute relative qu’apportaient notre voiture.

Arrivé devant la porte d’entrée j’ai senti tous de suite que quelque chose n’allait pas. La porte était à demi ouverte, la télé était allumée mais personne devant, les medias diffusaient des images en boucle de politiciens en train de dire que la situation était gérée, qu’il fallait s’enfermer chez soi et ne pas sortir. Comment pouvait-on les croire après ce qu’il s’était passé. J’ai pris quelques affaires dans ma chambre, des fringues, un fusil à plomb et mon sabre (un sabre que mon père m’avait offert, un sabre de cavalerie pour être précis). Charles se mit à rire quand il a vu le fusil à plomb dans mes mains : « Tu vas tuer mass zombi avec ça… ». Je dois l’avouer… ça m’a fait sourire aussi.

À peine Charles avait fini sa phrase qu’un bruit se fit entendre a l’étage, il y avait quelque chose la haut c’est sûr. Il fallait que j’aille voir (pourquoi je suis allé voir pourquoi ?) la lumière d’en haut était éteinte et j’entendais un bruit qui me glaça le sang. J’allumai la lumières et je vis la chose la plus traumatisante de toute ma vie, je vis ma mère morte enfin pas complètement (pas comme on l’entend) en train de manger les entrailles de son chien. Elle leva la tête et me regarda. Ses yeux étaient livides et complètement blancs : la pupille avait disparu, elle tenait les intestins du chien dans sa bouche. Charles paniqua et pointa le fusil de chasse sur elle. Je lui dis : « Ne fais pas ça s’il te plait, c’est ma mère » il me répondit : « Tu veux la laissez comme ça ? » moi « Non je vais le faire ! ». Je me mis à serrer très fort mon sabre et à repenser à elle, aux bons moments passés avec elle, à tout ce qu’elle avait fait pour moi…

« Adieu maman » je mis un coup fort et direct à la base de son cou. Sa tête tomba en arrière suivie de son corps. C’en était fini ! Je ne m’étais jamais servi de se putain sabre avant, mais une chose et sûre, c’était facile (trop facile).

Comment une maladie aussi virulente soit elle pouvait transformer les gens à ce point? Comment en est on arrivés là? Mais surtout pourquoi?

Mathieu L.

ON THE ROAD AGAIN

Il était temps d’aller chez mes parents, de traverser le village de notre enfance, en renversant quelques zombis au passage…On est passés devant chez nos potes, on a klaxonné mais rien…

En arrivant chez mes parents j’ai été ravi de me rendre compte que le portail était fermé à clef. Je suis passé par-dessus, pas de voiture, pas de chien… Mes parents se sont sauvés…Je me suis demandé ce qu’on était venu foutre ici alors que j’aurais pu être avec Sophie…

On a bloqué les accès derrière la maison, on a récupéré une carabine (« la 22 » comme disait mon père). On a fait du « nettoyage », récupérer à manger, voler à gauche à droite… les deux jours suivants se sont déroulés sans trop de difficultés… recherche de survivants en envoyant à tous mes contacts mail les coordonnées de ce blog, en laissant des affiches un peu partout dans Bailleul avec l’adresse de ce site.

Aujourd’hui on est le jeudi 11. Ça fait une semaine que ça a commencé… Normalement à cette heure je serais en train de travailler comme un con en attendant de rentrer chez ma chérie et moi, à jouer au dernier Guitar Hero…

Résultat, on est une bande de survivants, cloitrés chez mes parents, entourés de zombis. Internet fonctionne encore, les chaines de tv ont cessé d’émettre. Je ne sais pas combien de temps on va tenir…

Nicolas B.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

hey les mecs c'est moi, c'est jérémy ! je suis vivant! répondez-moi si vous le pouvez

un survivant a dit…

Yo!!! jérémy!!!!!!!!!!!!!!!

Va sur MSN si tu peux!!!!
chuis trop content!!!!!